Michaël et Laamiah, entre Ciel et Terre

(Ce n'est pas la couverture définitive)

RÉSUMÉ :

Laamiah, elohim aimée et respectée par ses pairs, part concrétiser le chaos  imaginé par Dieu au sein du monde angélique. Elle y sème la discorde et l’archange Samaël, frère tant aimé de l’archange Michaël, devient alors Lucifer, ennemi juré de Dieu pour l’éternité.

Le temps passe, Michaël et Laamiah se retrouvent en Atlantide et leur première rencontre se transforme en un amour profond.
Ils  entreprennent de réunifier tous les peuples de Gaïa, mais Lucifer, secondé par l’elohim Rêvah, infiltre et détourne le projet au profit de l’ombre qu’ils servent tout en bénéficiant des enseignements de Michaël grâce à la confiance que leur accorde son aimée.

La trahison est mise en lumière trop tard, et la sanction divine tombe de manière dramatique.

Natah-Liah choisit de quitter son amour et d’oublier tous les enseignements qu’il lui a transmis.

L’Atlantide s’efface sous les eaux.

PREMIÈRE PARTIE, LE CHAOS DIVIN (extrait)

Il est temps que Je poursuive mon évolution, Je ne peux pas m’arrêter à cette paix apparente, L’Univers est tellement plus grand. Je me perds en restant sur mes acquis.
Je dois utiliser toutes ses ressources pour continuer mon élévation.

DIEU

Le conseil des elohims

A cette pensée de Dieu, celui-ci se démultiplia instantanément en chacun de ses corps les plus conscients d’eux-mêmes et s’ouvrit alors un conseil au plus haut sommet.

Douze elohims. Douze êtres différents les uns des autres, à eux tous l’image parfaite de leur créateur. Des énergies autant conscientes de leurs individualités que de leur appartenance à ce Grand Tout. Elles sont dotées de la capacité de se démultiplier à volonté, de créer elles aussi des entités qui leur ressemblent. Elles recèlent ces particularités uniques qui leur permettent d’expérimenter chacune des facettes de Dieu en dehors de cette conscience ultime à la plupart de nos yeux.
Il serait même plus juste de dire qu’il est un elohim, représentation densifiée du Processus Divin, qui lui-même se sépare en douze états d’être.
La colère, la joie, l’amour, la tristesse, l’humour, la peur, la sagesse, la frivolité, la bienveillance, la méchanceté, la rancœur, le pardon, l’envie, la gentillesse, la confiance en soi, la jalousie … Tous les états d’âme que nous retrouvons chez les humains sont distillés par Elohim … des polarités féminines et masculines partagées dans un souci d’équilibre.
L’équilibre est prioritaire en tout.
Douze elohims pour chaque facette de la Conscience Unique, chacun chargé de générer et superviser les expériences dans les domaines qu’il a choisi, dès lors que la vie intérieure prend forme à l’extérieur.
Andrus, Orus, Eléos, Laamiah, Raâl, Aâr, Tomuk, Rôs, Aâllah, Rêvah, Ignit, Russ. Ces prénoms, ce sont eux qui les ont choisis pour vous permettre de les reconnaître.
En vérité, eux ne s’appellent jamais, ils se savent.
Lorsqu’une énergie pénètre dans le champ d’une autre, remplie de la totalité des informations dont elle est constituée, la deuxième sait qui elle est instantanément et verbaliser cette reconnaissance serait sortir de l’espace-temps dans lequel elles évoluent. Il serait nécessaire pour elles d’alourdir les fréquences auxquelles elles vibrent et ce n’est pas le but de ces êtres, ni même souhaitable pour préserver l’équilibre vibratoire de l’Univers.
Ici, les mots ne sont pas de mise, les échanges sont rapides, dans l’instantanéité ou presque, puisqu’il n’existe pas de plus court instant que l’état d’être de Dieu.
Ce sont les émotions, les pensées, qui se transforment en connaissance immédiate, mais nous, nous utiliserons notre langage pour nous comprendre … à moins qu’il ne prenne l’envie à l’un d’eux de vous raconter sa version des faits à sa manière ?!?

Les elohims sont heureux, la joie se diffuse au travers de chacune des parcelles de l’énergie dont ils sont constitués.
Pour eux aussi, indépendamment de leur Créateur, le temps commençait à s’étirer en longueur … La sensation d’être inutile envahissait la plupart d’entre eux, puisqu’au sein de cette partie du Tout-Puissant qu’ils servent, tout était calme et suivait son cours.
Peut-être le calme avant la tempête ?!?
Chacun l’espérait en son for intérieur.
Faire le vide afin de générer le renouveau … Enfin un peu d’action !!!
Décidément, Dieu n’avait pas eu de pensée aussi porteuse que celle-ci depuis les débuts de Sa création !
Ils ne possédaient pas un esprit si élaboré pour se contenter d’observer éternellement le déroulement paisible d’une œuvre datant de milliers d’années  !!! (Si l’on s’en réfère à la partie de l’Univers où l’expérimentation spatio-temporelle est la plus longue, c’est-à-dire la terre.) Et, même si leur propre perception de ce temps se réduisait à un espace invisible à n’importe lequel des plus puissants microscopes créés durant toute l’histoire de l’humanité, s’installer dans l’ennui n’était envisageable dans l’esprit d’aucun d’entre eux. 

Nous pourrions ajouter que le chemin était sans fin, à l’image de l’infinie fractale que constitue le (ou les) Multivers, dont notre Dieu n’est Lui-Même qu’une infime partie, une tête d’épingle dans une botte de paille, si tant est que l’on imagine des limites à tout ce qui existe.
Il était décidément impossible pour Lui de s’en tenir aux prémices de Sa création.

Le Créateur, de son côté, se nourrissait de la joie générée par ses bien-aimés, elle était sa raison d’être.
Aucun regret pourtant d’être resté si longtemps « inactif ». C’est bien parce qu’Elohim avait ressenti l’ennui qu’il appréciait autant l’activité dans laquelle il se jetait avec entrain.
Tout l’exercice vise à conserver l’équilibre quoiqu’il arrive, ne pas se laisser enfermer dans un état d’être ou l’autre.

Le conseil en pleine délibération, chacun de ses membres souhaitait participer activement et les idées fusaient.
Par quoi commencer pour générer de l’action jusqu’à la racine de la création ? Plonger jusque dans le cœur des humains, puisqu’il n’existe pas de lieu expérimental plus approprié que la terre dans l’Univers !
– Tout changement extérieur débute par un changement intérieur, il nous faut insuffler une énergie différente dans les consciences angéliques, ce sont les anges sur qui nous avons un impact direct,  commença Orus, représentant de la colère, méchanceté … d’ailleurs, toute cette mièvrerie m’épuise à long terme … je suis d’avis de faire un ou deux coups bas à l’un d’eux, il ne saura pas d’où cela vient … rien de tel pour installer la suspicion, puis l’animosité entre eux ! Et hop, le tour est joué !!! Enfin nous allons nous amuser un peu ! 
Ressentir la satisfaction et l’entrain d’Orus à l’idée de générer de la discorde peut paraître effrayant à un regard extérieur, lorsque l’on connaît le pouvoir créateur de ces êtres, qui plus est au constat du tempérament impulsif et décideur de celui-ci.
N’était-ce pas lui qui s’était empressé de prendre la parole le premier ?!?
Son intervention fut pourtant la base du chaos qui allait suivre, et sans elle, aucun changement aussi profond et générateur de beauté n’aurait pu exister.
– Moi, je suis pour distiller mon énergie dans l’esprit de l’un des archanges en charge de superviser la terre,  reprit-il, ils se sont installés dans l’habitude de n’avoir rien à faire et le jour où une des lois de Dieu sera transgressée dans les parties de l’Univers dont ils sont en charge, ils ne s’en rendront même plus compte. 


Orus …

Je connais mon rôle par cœur, mais il ne m’avait encore jamais été donné de l’expérimenter comme j’allais être amené à le vivre, en relation avec tout ce qui tourne autour de la Terre et des humanoïdes.
C’est particulièrement intéressant et enrichissant. Nos interactions qui se déclinent ensuite dans chacune des dimensions et dans de multiples formes …
Une fois exprimées par nous, elles ne nous appartiennent plus et l’autre en fait ce que bon lui semble, avec sa propre sensibilité.
C’est une création permanente, infinie, et remplie de surprises. 


– C’est vrai que cela les amènerait à se secouer un peu, répondit Tomuk, qui elle, avait choisi d’incarner l’indécision et la culpabilité … encore faut-il une sérieuse raison pour qu’un tel être s’agace » ajouta-t-elle perplexe, je ne vois vraiment pas comment générer ce sentiment dans un monde en paix depuis toujours ?!?  
– Je suis d’avis d’intégrer la malveillance dans le cœur de certains. Sous l’effet de la surprise, puis de la peur de succomber à cet état, les autres ne pourront faire autrement que de se mettre en colère. Ce ne sont pas des émotions dont les anges sont coutumiers, ils ne comprendront pas. 
Eléos le sage avait parlé.
Il n’existait pas meilleur connaisseur en la matière, lui qui usait de sa légendaire bienveillance aussi fréquemment que possible.
Encore une preuve, s’il en fallait une, de ce dont il était capable pour servir ce Dieu qu’il reconnaissait en chacun des êtres qui le constituaient.
Il aurait pu succomber à la peur de ne pas être compris, de ne plus être aimé et admiré comme il l’était, mais peu importe. Permettre au Père de grandir était sa raison d’être.
– Ce n'est pas facile pour nous de générer de la souffrance, et surtout de celle qui va coller à la peau des humains qui ne sauront comment s’en dépêtrer. Mais ce sont les règles du jeu. Nous les connaissons, les respectons, et attendons que ces derniers fassent de même, alors tout redeviendra harmonieux et nous pourrons nous côtoyer dans toujours plus de conscience et de légèreté.
 

Eléos …

Ce n’est pas un manque de bienveillance, mais la volonté de servir Le Tout prime sur les individualités. 


– J’imagine déjà la tristesse envahir la plupart, pensa très fort Eléos, empreint d’une soudaine compassion pour ses amis qu’il chérissait tant.
Les onze autres se remplirent de son émotion au même moment, rien qu’à l’idée d’aller troubler la paix dans laquelle vivaient ces êtres doux et généreux, même Orus se rendit compte à cet instant combien le rôle dont il s’était chargé n’était pas le plus facile.
– Être injustes, voilà qui peut éveiller la tristesse et la colère chez les archanges. Ils nous aiment tellement qu’il y a de grandes chances pour que cela sème la zizanie au sein de leur fratrie. 
Rêvah, victime inconditionnelle qui se plaisait à envier tout ce qui lui était extérieur, se découvrait soudain ravie à l’idée de se sentir plusieurs dans son état d’être assez mal perçu des autres, il faut bien le dire. Elle avait beau se répéter que tout était juste dans l’Univers, que tout avait une raison d’être et qu’elle seule détenait le pouvoir sur sa paix intérieure, il n’y avait rien à faire, la sensation d’injustice s’accrochait à elle sans relâche.
Peut-être oubliait-elle avoir choisi de l’expérimenter ?!? L’accepter semblait pourtant être cette clé qu’elle cherchait tant et plus.
Qui sait, peut-être réussirait-elle à guérir de ce mal-être permanent à force de l’observer chez autrui ?!? A moins que ce ne soit cet autrui qui manifeste la guérison dont elle récoltera les fruits ?!?
– Tu appelles cela une chance Rêvah ?!? rétorqua Russ en se tordant de rire. Depuis quand est-ce toi qui fait de l’humour ici ? Je croyais que cela m’était réservé ?!! ajouta-t-il avec un rictus sarcastique.
– Pourrions-nous assumer nos actes plutôt que d’agir en catimini ?!? continua Rôs sans se laisser impressionner par les débordements de ses alter egos.
Pour lui, l’honnêteté était une priorité. C’est sûr que ce n’était pas à lui qu’allait revenir la délicate mission auprès des archanges.
Il semblait bien que la zizanie commençait à prendre racine chez Elohim ! Mais après tout, peut-on vraiment enseigner ce que nous n’avons pas expérimenté nous-même ?!?

...

DEUXIÈME PARTIE, MÉMOIRES D’ATLANTIDE (extrait)

Il y a l’eau, je prends l’air une dernière fois …
Michaël me regarde partir …

Natha-Liah

L’arrivée de Natah-Liah

– Natah-Liah, ce sera son prénom pour quelques millénaires à venir. 

Jokho et Namia écoutaient religieusement le grand prêtre qui venait à l’instant d’avaliser leur précieuse demande.
Ce couple, à l’aube de sa vie et pourtant façonné par l’Amour qui unissait ces deux amants depuis si longtemps, souhaitait plus que tout concrétiser son union au travers du mélange ultime de leurs deux êtres, la conception d’un troisième, un enfant.
Mais, au sein du peuple Atlante, aucune décision ne se prenait à la légère, car plus importants encore que les désirs individuels étaient l’entretien et la préservation de l’harmonie cosmique.
Joran, le prêtre sollicité, était aussi astrologue, physicien, numérologue … En vérité, comme tous les prêtres ou gurus de ces temps anciens, ce dernier possédait la science innée de l’Unité. C’est-à-dire qu’il faisait partie intégrante du Tout, il vivait dans l’entièreté de sa conscience universelle. Tous les outils ayant pour vocation de ramener ou conserver les êtres à l’état d’Unité étaient à sa disposition.
Aujourd’hui, les amoureux avaient été visiblement bien guidés, puisque tous les éléments s’accordaient en faveur de la conception de Natah-Liah.
Jokho et Namia étaient aux anges, et tous deux pouvaient ressentir dans chacune des cellules de leurs corps combien cette nouvelle les unissait toujours plus, élevait leurs vibrations respectives comme celles de l’Univers dont ils faisaient intrinsèquement partie.
Un regard échangé suffit à mélanger leurs corps d’énergie dans un envol de lumière et d’éclats lumineux que nul ne pouvait ignorer à des kilomètres alentour, voire tellement plus pour les consciences totalement accomplies.
L’échange d’amour était tout le contraire d’un sujet tabou chez les Atlantes, il dépassait de loin l’intimité des corps.
– Cette enfant sera l’expression de la pureté de votre amour l’un pour l’autre, reprit Joran, l’un pour l’Un, et sa vie sera à l’image de cette pureté.
Quelle belle vie à elle !!!
Elle sera longue et parsemée de joie comme de difficultés, dépassera l’entendement de vos propres limites.
Si vous le permettez, elle sera ma fille spirituelle, je lui transmettrai tout ce qui est à ma connaissance avec la certitude qu’elle saura conserver cette pureté et la diffuser au cours des millénaires chaque fois que ce sera possible et nécessaire, au-delà de toutes les interférences qui lui feront obstacle. 
Les deux jeunes adultes, qui avançaient main dans la main depuis leur plus tendre enfance, étaient interloqués ! Ils ne s’attendaient certainement pas à cela lorsqu’ils ont pris la décision de rendre cette visite à Joran.
– Nous sommes infiniment honorés ! émirent-t-ils d’une seule pensée et dans un puissant élan de gratitude.
Joran se contenta de plonger son regard translucide et perçant dans les leurs et leur permit de ressentir sans plus de mots combien l’honneur et la gratitude étaient ses propres sentiments à l’appel d’une telle tâche.
Il le savait, Natah-Liah était promise à une vie peu commune, même s’il n’avait aucune idée à l’instant de ce qui rendrait ce destin si particulier.

C’était la première incarnation décidée en conscience de Laamiah. L’archange Métatron, qui l’avait prise sous son aile dès son retour du monde néandertalien et ceci pour les temps à venir, avait volontairement omis de lui exprimer ce qui l’avait amenée à choisir cette précédente expérience qui ressemblait plus à une fuite qu’à un véritable choix. Elle saurait le moment venu. Pour l’heure, elle devait tout oublier, et lorsqu’elle retrouverait Michaël et Samaël, puisqu’elle les retrouverait un jour, il s’arrangerait pour qu’elle retrouve la mémoire progressivement, sans cela le choc serait beaucoup trop puissant. Laamiah était, pour ainsi dire, une convalescente. Elle était aussi le premier ange à s’être élancé courageusement dans l’expérience de l’incarnation terrestre sans y être obligé … quoique …

Dès que le prêtre eut donné son accord aux deux tourtereaux, l’incroyable processus créateur se mit en route autour et en eux tous.
Assurément, l’âme créée par Laamiah avait choisi les bons parents pour cette “première” expérience.
Alors qu’elle attendait, l’espace d’un instant, d’intégrer le cocon dans lequel elle allait développer son enveloppe corporelle durant neuf mois terrestres, perdant au passage la mémoire de son origine, Jokho et Namia prenaient congé de Joran, le saluant des deux mains jointes sur le cœur, puis au niveau du front, au sommet du crâne. Ainsi étaient-ils reliés tant par les liens du cœur que ceux de la vue universelle, par les liens de l’esprit.
Ils repartirent main dans la main, parcourant les rues de la grande cité atlante à pied, tel était leur choix. Ils auraient pu se servir des navettes aériennes qui transportaient leurs usagers à quelques mètres du sol, dans un espace totalement vitré qui laissait la sensation de faire partie intégrante du décor citadin, mais ils préféraient marcher pieds nus dans l’herbe et profiter de la douceur de l’air dont leur permettait de bénéficier leur condition d’êtres évolués.

En effet, cette dimension harmonieuse qu’avaient su créer les Atlantes, respectueux d’eux-mêmes et de la nature qui les accueillait, trouvait ses répercussions dans tous les aspects de leur vie, y compris la météo, toujours clémente et équilibrée … tout simplement à l’image des esprits qui prenaient positivement part, instant après instant, à l’évolution de Gaïa, plus justement du continent qui les accueillait.

Plus que de rues, il s’agissait de passages entre les constructions cristallines que l’on aurait dites déposées sur une immense pelouse d’un vert tendre et reposant.
Plusieurs lacs et espaces herborisés et ombragés, de part et d’autre de la ville, permettaient aux humains comme à toutes sortes d’oiseaux et même de mammifères, de se détendre paisiblement assis dans l’herbe pour les uns, perchés sur les arbres ou les rochers qui affleuraient la surface de l’eau pour les autres.
Le cœur de la cité dans son ensemble était une création dictée par les enseignements de Gaïa. Les constructions s’élevaient telles une géode de cristaux aux mille vertus, quelque part semblables à nos gratte-ciels contemporains, à la seule différence que les matériaux utilisés renouvelaient sans cesse l’énergie de tous les êtres, du Tout, plus qu’ils ne l’absorbaient.
L’Atlantide à cette période, était un continent entre ciel et terre, où régnait la paix jusque dans les moindres cellules de qui la constituait et l’habitait.

Arrivés dans leur espace personnel, nos deux tourtereaux s’unirent sans plus attendre dans une nouvelle explosion de Lumière à la hauteur de l’amour qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Le partage, cette fois-ci, était tant physique, qu’émotionnel et spirituel. En vérité, l’entièreté de leurs deux êtres fut mise au service de la création de cette nouvelle entité qui réunirait bientôt leurs trois énergies en une.
La douceur de l’instant facilita la transition de Laamiah qui quitta définitivement la proximité du Père … tout au moins, lorsqu’elle reviendrait, tout aurait profondément changé … elle aurait profondément changé.

La grossesse de Namia, qui était également celle de Jokho pour être au plus juste, se déroula dans la plus grande douceur. C’était une fête de tous les instants. Le petit être intra-utérus faisait déjà partie intégrante du noyau familial.
La connexion télépathique entre les trois s’était bel et bien établie dès la conception du bébé. Nous pourrions même remonter plus avant car il y avait eu consultation des trois âmes dans un autre champ dimensionnel pour que tous soient sûrs de vouloir vivre cette aventure ensemble. Permettre à la vie de s’incarner au travers soi était un acte conscient et responsable au sein du peuple atlante. Chacun savait que l’acte était la racine de l’évolution et de l’harmonie universelle.
Bébé savait déjà exprimer ses désirs quant à la nourriture que sa maman lui transmettait, les sons dont il avait besoin à l’instant pour développer harmonieusement telle ou telle partie de son corps, le repos ou les périodes d’activité qu’il vivait par le biais de son être d’accueil …
Les parents, quant à eux, ne manquaient jamais une occasion de s’informer du bien-être de bébé et n’hésitaient jamais à changer une habitude si tel était son souhait. Ils savaient que cette conscience était inévitablement plus élevée et sachante que la leur, ne serait-ce que parce qu’elle réunissait leurs trois états d’être en un. Ils se nourrissaient les uns des autres.
Le couple prit même le temps de demander son prénom à l’enfant, car bien que Joran fût un grand prêtre et qu’il ne remettait pas sa parole en doute, il n’en était pas moins un être extérieur à bébé et il n’appartenait qu’à ce dernier d’exprimer ce qui était le meilleur pour lui. D’ailleurs, personne ne se serait permis de remettre cette forme de respect en cause, c’est l’attitude contraire qui aurait déclenché des interrogations auprès de l’entourage.
Natah-Liah confirma l’affirmation de son père spirituel à son égard.

Arriva le grand jour … le quatrième des jours qui suivaient la troisième pleine lune après le solstice d’hiver. C’est ce qui avait été décidé par Natah-Liah. C’était la configuration astrale qui lui paraissait être la meilleure pour la pleine réalisation de son incarnation.
Ses parents étaient prêts à l’accueillir et leur entourage était fébrile. Tout le monde voulait être présent et n’aurait raté l’événement pour rien au monde. Parents et amis se pressaient tout autour de la maisonnette de pierre. Joran était là également. C’était à lui que reviendrait le privilège de bénir le nouveau-né dès son arrivée.
Namia prit le temps de se reposer, et lorsqu’elle se sentit prête, elle expulsa la petite Natah-Liah de son corps, tout simplement, lui donnant là l’occasion de déployer les ailes nourries neuf mois durant. Ces dernières continueraient de grandir et de s’ouvrir jour après jour dans le nid qu’offraient les deux jeunes parents à leur premier enfant.


Natah-Liah …

Cette première naissance à la vie humaine fut un moment exceptionnel pour moi, une communion parfaite entre mes parents et moi. Déjà neuf mois que je me faisais une fête de ce qui était à venir. Une fois passées les quelques craintes autour de ce changement fondamental, j’ai complètement oublié mon passé et me suis focalisée sur ce qu’il se passait en moi, je répondais à l’attention que me portaient mes parents. Mon développement et mes partages avec ces derniers remplissaient toute ma vie et j’étais dans une joie incroyable de cet inconnu que je découvrais peu à peu.
Ce nouveau passage, que je savais être pour le meilleur, se fit dans les meilleures conditions possibles du fait de notre collaboration, de l’accueil qu’il m’était fait. Lorsque je me suis retrouvée toute minuscule et nue sur la poitrine de ma mère, lorsque j’ai vu tous ces regards posés sur moi et ressenti tout cet amour, je sais que j’ai été marquée pour la totalité de la vie à venir. Il pourrait se produire n’importe quoi, aucune difficulté n’aura jamais raison de l’entièreté de mon être.
Toute cette lumière et cette gentillesse déployées ont rempli mon cœur à jamais !


La petite Natah-Liah grandit paisiblement dans ce foyer où l’harmonie ne cessait de se développer au gré des différentes sollicitations des uns et des autres.
Elle fit ses premiers pas, aidée par Chi-Li, la magnifique pointe de cristal bleu qui trônait au centre de la maisonnette familiale.
Chi-Li était ronde, d’une circonférence d’environ un mètre de diamètre pour une hauteur de quatre-vingt centimètres.
Elle avait été offerte au jeune couple pour célébrer l’arrivée de Natah-Liah par la grand-mère de Jokho, Manilou.
– L’enfant en aura besoin pour s’épanouir et s’élever vers les cieux dont elle émane, leur avait-elle dit.
Natah-Liah passait beaucoup de temps avec Chi-li, toujours assise contre elle lorsqu’elle faisait silence et accompagnait ses parents dans leurs pratiques méditatives quotidiennes, qui devenaient les siennes également.
Son père, poussé par un élan d’amour pour sa princesse et qui n’avait pas été sans remarquer son attachement à Chi-Li, avait fabriqué des sortes de petites poignées de métal tout autour du socle sur lequel trônait cette dernière. Ainsi, Natah-Liah put s'accrocher à elles pour apprendre à marcher.
La famille partait très souvent en balade dans Sei-Long et la contrée environnante. Namia et Jokho souhaitaient faire découvrir à leur fille tout ce qu’ils connaissaient et aimaient de la vie.
Il y avait un grand lac non loin de chez eux, dans un centre de la cité, autour duquel beaucoup des citadins aimaient se retrouver le soir, au moment des couchers de soleil. Tous les trois y passaient presque toutes leurs soirées, retrouvaient leur famille et leurs amis. Ensemble, ils remerciaient le soleil des bienfaits apportés tout au long de la journée et saluaient l’arrivée des étoiles et de la lune pour le calme et le repos qu’elles leur apportaient.
Leurs prières étaient des chants accompagnés de divers instruments aux sons cristallins, ou au contraire, si graves qu’ils pénétraient dans chacune des cellules de ces êtres et les reliaient profondément à la terre.
Ces soirées étaient l’occasion pour Natah-Liah de jouer avec les autres enfants et ces moments étaient sacrés pour elle, pour tous.
Les jeux des petits Atlantes leur permettaient de développer leurs capacités physiques puisqu’ils s’exerçaient ensemble aux prouesses qui les appelaient sans aucune retenue. Leurs parents, pour la plupart, leur faisaient une entière confiance et se trouvaient toujours là pour réconforter en cas de chute ou de blessure dues à un exercice inconsidéré. C’était alors pour tous l’occasion d’apprendre de l’accident et de passer à autre chose … participer plus activement aux prières et méditations des grands … se coucher dans l’herbe et apprendre le ciel et les étoiles … Certains d’entre eux avaient la capacité de se connecter aux astres et faisaient bénéficier les autres des connaissances partagées.
Natah-Liah se révélât rapidement très douée lorsqu’il s’agissait de se connecter au reste de l’Univers. Elle avait à peine cinq ans que tous aimaient se retrouver autour d’elle et l’écouter leur raconter la magie du monde invisible à la plupart.
Parfois elle parlait, d’autres fois elle leur transmettait des images … tous sentaient leurs cœurs s’ouvrir au Ciel lorsqu’ils étaient en sa compagnie. Le cercle autour d’elle grandissait jour après jour.
Joran était devenu un ami de la famille depuis la première fois où le couple était venu lui rendre visite. Il était très présent autour de l’enfant et cherchait à lui transmettre des connaissances que cette dernière était en âge de comprendre, mais il était clair qu’elle ne l’aimait pas et le fuyait, le laissant plutôt décontenancé. Il avait pourtant bien reçu le message clair qu’il lui incombait la tâche d’enseigner la spiritualité à la petite fille, mais elle tournait la tête dès qu’il lui adressait la parole, et il n’était pas envisageable pour ses parents de l’obliger à quoi que ce soit … d’autant moins que les capacités de Natah-Liah semblaient dépasser celles de la moyenne des personnes.


Natah-Lia …

Je n’aurais pas su dire pourquoi je n’aimais pas Joran, mais je sais qu’il représentait alors un danger pour moi. Je ressentais comme une espèce de répulsion lorsqu’il était dans mon entourage. Je me sentais salie. Je pense que l’écouter et suivre ses enseignements m’aurait tirée vers le bas. C’était comme s’il cherchait à m’empêcher de grandir à ma guise. Moi seule savait ce qui était bien pour moi et quel était mon chemin. Personne d’autre que moi ne connaissait mieux mon chemin et je n’avais pas envie de le partager avec lui.


Et pour cause !!!

...

"Ça y est, lecture du livre terminée. Il était merveilleux, captivant, à chaque nouvelle page, impossible de de s’arrêter pour savoir la suite.
Toutes les émotions que nous ressentons dans notre chemin de vie, les personnages le vivent aussi.
A chaque fois que je reprenais ma lecture, mes mains chauffaient, un truc de fou !
J’ai ressenti de l’injustice parfois, sur certains passages. Mais ce que j’ai le plus ressenti, c’est cet Amour que l’Archange Michaël et Laamiah avaient, mais pas que cet Amour pour la Terre, pour les Êtres humains aussi. Et aussi envers notre Dieu. On s'imaginerait être parmi eux et les aider dans leurs démarches.
Je pense que c’est une histoire à relire plusieurs fois pour capter les détails. En tous les cas, j’ai adoré.
Merci pour ce partage.

En fermant le livre, je me suis dit : “Ahhh, une suite.”

Cela m’a encore plus donné envie de m’ouvrir pour être auprès des Archanges et d’aller ensemble au plus profond de la demande de Dieu pour expanser sa conscience."

"Mythe ou réalité ?
Un livre magnifique où le réel semble cotôyer voire s'unir à l'imaginaire.
La Vérité insufflée dans les mots sera révélée à tous ceux qui désirent en prendre connaissance, d'où la nécessité de lire le Coeur, l'Esprit, la Conscience ouverts, affranchis de toutes les croyances accumulées au cours des incarnations humaines.
Se laisser imprégner par l'Energie Divine diffusée subtilement à chaque page.
Ce livre est pour moi, une tentative d'expliquer le chemin de Mahaliah et son union avec l'Archange Mickaël qui date depuis des millénaires. Un partage tout simplement.
Autobiographie et Enseignement. Oui, je recommande cet ouvrage.

Ps : J'ai eu cette conviction dès la page 107 (je le sentais quasiment depuis le début) et les pages 175-177 ont confirmé. (
Je suis en train de lire ton livre et jai eu une pensée fulgurante à la page 107 et 108 quand tu décrivais la première rencontre avec l'Archange Mickaël ... un clin d'oeil en quelque sorte dans cette magnifique histoire.)

Je vous remercie, Mahaliah et Mickaël pour cette écriture et ce partage."

(Inspiré par le livre)

Ce dessin est fait juste après la lecture de la première partie, surtout la fin. Je devais le coucher sur un papier, en dessin. Le violet c'est Laamiah, le vert c'est Eléos, et l'Ange c'est la création. En orange, des mots : Amour, Puissance, Connexions, Confiance, Unis, Inconditionnel, Expérience et Ange.

Incroyable, magique, magnifique !"

"Un roman passionnant et passionné qu’on a du mal à lâcher ! L'écriture est simple et sans fioritures et en même temps profonde ouvrant le champ de la conscience. Il se lit facilement et il est aussi interpellant.
C'est un voyage intérieur au travers d'une histoire de l'univers."

"... je fais traîner un peu pour faire durer le plaisir de savourer cette histoire ... j'aime beaucoup. Lors des passages lumineux j'en ressentais des vibrations hautes et lors des passages de trahisons, fomentations, l'émotion était présente, j'en ressentais l'énergie."

'"J'ai fini votre livre. Il est magnifique. Je me suis laissée emporter par cette histoire, et quelle richesse d'enseignements. Merci."

Un autre échange avec la personne dont le retour est ci-dessus :
La personne : "... c'est une remarque complètement personnelle, le début m'a un peu dérangée, car pour moi, Dieu ne s'ennuie pas, Il Est. Ceci est une remarque purement humaine, car dans cette situation un humain pourrait s'ennuyer, effectivement. Mais bon, ce sont des humains qui vont lire ce livre. Puis le plan de dieu pour se divertir pareil. Ceci n'est que mon point de vue et n'engage que moi. L'enseigment divulgué dans ce livre est riche et c'est ce qui compte. L'histoire en elle-même, j'ai adoré. C'est juste ce qui a amené l'histoire qui me semble un point de vue humain."
Moi : "Et oui, ce sont des humains qui vont le lire et un des buts est qu'il laisse l'occasion à chacun de prendre sa propre positions justement, tout en étant un roman agréable à lire. Mission réussie !"
La personne : "Le principal, c'est d'ouvrir les esprits, les enseignements divulgués sont très justes et l'histoire d'amour magnifique. Comme vous dites, "mission réussie"."

Vous avez pu vous faire une idée plus précise de notre roman et j'espère vous avoir donné envie de le lire !

De mon côté, je suis vraiment très heureuse d'avoir trouvé son éditeur et de vous inviter à participer à cette aventure avec nous !

Je dis “notre roman” car il est co-écrit avec L'Archange Michaël et aura nécessité un travail en commun depuis de nombreuses années.

La maison d'édition Nombre 7, est à taille humaine avec des valeurs qui me conviennent parfaitement, vous la découvrirez ici :

ai https://www.nombre7.fr/content/6-Nous-decouvrir

 Voici également une photo de la première page de mon contrat car je vous demande là de me faire confiance !

Ainsi qu'une partie de la page de mon compte personnel sur le site de l'éditeur :

Néanmoins, pour rester fidèles à ces valeurs et continuer de publier des auteurs inconnus du grand public encore longtemps, ils demandent une participation à ces derniers, l'achat de cinquante livres à la signature du contrat qui permettent ensuite de participer à la promotion lors de salons, dédicaces ….

C'est un budget que je n'ai pas à ma disposition et c'est la raison pour laquelle j'ai choisi de jouer la carte de l'entraide, tellement je sais que ce livre est un trésor sur le chemin spirituel pour qui l'utilisera comme initiatique, un roman passionnant pour ceux qui souhaiteront simplement passer un bon moment … mais attention quand même, les Anges risquent fort de vous rattraper au tournant !!!
Je ne peux même pas envisager qu'il n'arrive pas jusqu'à vous !

Maiiiisss, comme j'aime qu'il y ait des échanges dans toute forme d'entraide et que j'adore jouer avec tous les outils à ma disposition, j'ai décidé (ou été angéliquement inspirée !) d'agrémenter cette pré-vente d'un tirage au sort qui permettra à une personne sur deux de gagner un cadeau. (Bien sûre que les perdants auront une jolie surprise concoctée par Michaël et Moi quand même, cela m'étonnerait que nous laissions des déçus !)

Les cadeaux, les voici !

• Cinq thèmes numérologiques accompagnés d'une consultation d'une heure.
• Cinq places à un atelier d'initiation à la connexion avec l'énergie, les Anges … des partages de Connaissance … un atelier guidé par l'énergie de l'instant. (Deux heures environ, à la date que je choisirai avec votre accord dans un délai de trois mois après la signature du contrat)
• Dix porte-bonheurs angéliques accompagnés du message de votre Ange Gardien.
• Dix marque-pages personnalisés et dessinés par mes soins. Décorés de votre symbole personnel (sigil) et d'un message en langage Lumière.

 Bien sûr, votre exemplaire du livre sera dédicacé par l'Archange Michaël et moi-même.
(Les cadeaux ne seront pas échangés contre une contre-partie financière mais pourront l'être entre les participants si possible et nécessaire, je me ferai l'intermédiaire de vos transactions avec plaisir.)

Porte-bonheur angélique

Marque-pages

Comment procéder à votre commande ?

Il vous suffit de contribuer à la pré-vente du montant du livre + les frais d'envoi et vous recevrez votre ouvrage trois mois après ma signature du contrat. Bien sûr, je vous tiendrai au courant durant tout le temps de l'opération.

Le coût du livre 17,90€ + Les frais d'envoi 4,30€ (Mondial relay)
Total : 22,20€

Pensez à me contacter avant de participer si vous résidez hors la France, je vous donnerai les frais réels de port.

Abandonnez l'idée de participer à la pré-vente si vous résidez au Canada, cela vous reviendra beaucoup trop cher, il sera plus judicieux d'attendre de pouvoir le commander après sa publication !

Le lien qui vous mènera à la cagnotte :

https://fr.tipeee.com/michael-et-laamiah-entre-ciel-et-terre/

Avec un immense MERCI
et une toute aussi immense JOIE
de vivre cette nouvelle aventure avec vous !!!

Mahaliah, L'Archange Michaël